La congrégation est née en 1945, à Brest, à la fin de la guerre.

Pourquoi cette innovation ?

Le fondateur, le Père de la Chevasnerie, jésuite, connaît des jeunes qui ne peuvent prétendre à la vie religieuse apostolique, en raison de leur santé.

Alors, il crée un lieu d'accueil permettant à chaque personne de réaliser sa vocation quelque soit sa condition : bien ou mal portante, jeune ou âgée, avec ou sans argent.

Ambition totalement originale et révolutionnaire pour l'époque ; c'était et c'est ce qui fait encore maintenant l'originalité de la congrégation.

Ensemble, les Sœurs partagent la même vie, sans aucune différence entre elles.

Quelle est leur spiritualité ?

Elle est basée sur le mystère pascal, d'où le symbole de l'agneau de Dieu.

Symbole puisé dans la Bible ;

- La Pâque, dans l'ancien testament : exode ch. 12 "Chaque porte sera marquée du sang de l'agneau",

- L'annonce du Christ Serviteur : Isaïe 52 : Service du Père (Dieu), Service de tous les frères.

- La Pâque, dans le nouveau testament :

- Jésus donne sa vie pour sauver le monde (mort),

- Il sort du tombeau, libre et vainqueur (résurrection),

- Il institue l'eucharistie en disant "Ceci est mon sang, livré pour vous",

- A chaque eucharistie, le prêtre dit : "Voici l'agneau de Dieu qui ôte le péché du monde",

- A la suite de Jésus, les apôtres forment l'église et nous devenons fils et frères.

Dès le départ, cette spiritualité est proposée également à :

- Des personnes ne pouvant vivre en communauté pour des raisons diverses {branche des Séculières} ou par choix de vie.

- Des foyers, des célibataires (branche des amis associés)

Ces groupes continuent d'exister, ils restent ouverts ; D'autres peuvent se former ici ou là...

La congrégation a-t-elle une mission particulière ?

Dans la mesure de ses possibilités, elle se veut disponible à toutes formes de services dans l'église, de qui elle reçoit sa mission, selon son charisme.

"Ayez l'esprit missionnaire, soyez mondiales" disait notre Père Fondateur.

Pourquoi une communauté à Plancoulaine ?

Sœur Marie Jean, Gilberte Maître, a vécu toute sa jeunesse ici à Buxeuil.

En 1978, déchargée de sa fonction de Supérieure Générale, elle revient au pays.

Elle ouvre une communauté, s'occupe de ses parents âgés, accueille quelques pensionnaires.

Peu à peu, des Sœurs désirent vivre des temps plus longs de prière et donnent à Plancoulaine un visage de religieuses semi-contemplatives.

Les Sœurs selon leur règle de vie sont prêtes à rester comme à partir pour répondre à l'appel de la mission explicitée par les responsables.

Les Sœurs ont changé et la Communauté actuelle, tout en ayant une vie de prière assez marquée, s'inscrivent dans la ligne des Religieuses de Vie Apostolique.