flechaut.jpeg (1448 octets)                         Eglise de la GUERCHE

 

Histoire de l'église de la Guerche et les transformations architecturales qu'elle a connues.

Milieu du Xl ème siècle

C'est sans doute vers cette époque que se crée le village de la Guerche. Quelques moines venus de l'abbaye de Preuilly tiennent un prieuré et assurent le culte divin. L'église de la Guerche n'est alors qu'un modeste bâtiment d'une ou deux travées, probablement charpentées. Le chevet circulaire est percé de trois ouvertures qui assurent un bon éclairage.

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Xll ème siècle (second tiers ?)

L'église, désormais trop petite pour une ville en pleine expansion, est agrandie sur un plan ambitieux.

L'ancien bâtiment constitue le chœur du nouvel édifice. D'audacieuses voûtes sont lancées pour couvrir le

transept et le chœur (la nef pourrait avoir été charpentée). La croisée du transept est voûtée en coupole et

reçoit un volumineux clocher.

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(en blanc, les parties nouvelles)

XV ème-XVl ème siècle

La guerre de Cent ans a dévasté la région et ruine l'église. Une partie du clocher s'est effondrée, vraisemblablement en raison d'une défaillance de la coupole. Sa restauration se fera à l'identique, mais le bras nord et la croisée du transept sont désormais voûtes d'ogive. Une tour d'escalier est (re ?) construite vers 1500, probablement avec le soutien f1nancier du vicomte Arthus de Villequier. Cette tour reçoit une horloge. Son escalier dessert, outre les combles du clocher, un balcon seigneurial ménagé dans le bras sud du transept. La femme d'Arthus de Villequier, Marie de Montberon, offre une cloche en 1510.

Deux chapelles sont construites dans le courant du XVI ème siècle, de part et d'autre du chœur. Au nord se trouve la chapelle familiale des Villequier (1571). Au sud, la chapelle de la Vierge, bâtie (ou dotée ?) par l'un des prêtres du village (ils sont alors une dizaine). Est-ce en raison de ces constructions que deux des trois fenêtres de l'abside sont murées ?

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XVll ème-XIX ème

Au XVII me siècle, d'inquiétant désordres apparaissent dans les murs du bras nord du transept, qui tendent est se pencher sous le poids du clocher. Des contreforts sont poses, en vain. On se résoud finalement au XVIII ème siècle a reprendre en sous-œuvre les voûtes de la croisée du transept (cote nef et cote nord). Cette reprise se traduit par la disparition des chapiteaux romans, et l'épaississement considérable des piliers. La communication entre la nef et le reste de l'église s'en trouve rétrécie.

 

Au dix-huitième siècle, toujours, la nef est ravagée par un incendie. On la rebâtit au dix-neuvième siècle dans les mêmes proportions en la voûtant d'ogives. Vers 1880, une restauration complète de l'édifice est entreprise. Les enduits sont piqués et repris en faux appareillages. Le mobilier est renouvelé. des vitraux de couleurs sont poses.

 

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