Certes, qui n'a pas rêvé des prochaines vacances ?

Depuis six mois peut-être, on a choisi d'avance.

Montagne ou vallée, qui conviendra le mieux ?

Le dépaysement ? Les sites merveilleux ?

N'est-ce pas avant tout, changer les horizons

Et laisser pour un temps rythme et obligations.

Vivre intensément en famille rassemblée,

Car le travail, l'école font qu'elle est séparée.

On ne peut cependant vivre dans ce temps restreint,

En vacances, les enfants se font des p'tits copains.

Leurs parents se contactent et deviennent amis…

On s'écoute, on partage tout ce qui fait la vie.

Parfois, sur le chemin, de superbes édifices…

Vestiges du passé… cathédrales et églises.

Elles méritent qu'on visite ces chefs d'œuvres de choix

L'esprit des bâtisseurs, bien sûr c'était la foi.

Mais combien de gamins resteront sans vacances ?

En sera-t-il ainsi pendant toute leur enfance ?

Abandonnés en sorte dans le ghetto des masses ?

Alors qu'à la campagne, il y a tant d'espace !

L'antenne vous souhaite de très bonnes vacances

Profitables, agréables aux petits et aux grands.

Arsène Galisson.

Voilà une question qui revient de plus en plus… Savez-vous que dès novembre 1994, le pape Jean-Paul invitait les catholiques du monde entier à se préparer à cet anniversaire, qui soit dit en passant est plus symbolique qu'autre chose ?

L'Église propose 3 années pour nous préparer au jubilé de l'an 2000

1997 : année consacrée à la personne de Jésus-Christ. Ce fut l'occasion d'approfondir le sens du baptême.

1998 : année consacrée à l'Esprit-Saint et le sacrement de la confirmation.

1999 : année consacrée à Dieu le Père des miséricordes avec le sacrement de la réconciliation.

Qu'est-ce qu'un Jubilé ?

L'Ancien Testament (Livre du Lévitique chapitre 25 et 27) signale que cet évènement avait lieu tous les 50 ans : cette année "était sans semailles ni récoltes et constituait un terme important dans la législation des aliénations de biens : toutes les terres revenaient à leur propriétaire".

L'Encyclopédie "Théo" ajoute que dans cette année consacrée à Dieu, cette reprise d'héritage concernait aussi les personnes : les esclaves étaient rendus à la liberté, les peines étaient remises, de même que les dettes et les fautes. Le Jubilé était destiné à "reconnaître que Dieu a tout pouvoir et toute paternité sur l'ordre cosmique qu'il est le Père de tous."

L'Église catholique a repris cette idée en lui donnant le terme d'"année sainte". Il en est fait mention pour la première fois par Boniface VIII en 1300. Il était alors question de la célébrer tous les cent ans. En 1343, Clément VI ramena ce délai à 50 ans, Urbain VI en 1389 à 33 ans (la durée de la vie du Christ) et Paul II en fixa définitivement le rythme à 25 ans.

Cette année1998 est davantage consacrée à l'Esprit Saint.

Dieu le Père, créateur de l'univers ou Jésus-Christ, l'envoyé de Dieu, nous voyons à peu près de qui il s'agit. Mais l'Esprit Saint ? Comment le définir ? Dans la bible on nous parle d'un Esprit de force, de douceur, de patience, de bonté, d'amour ou alors on utilise des images pour mieux nous faire saisir qui il est : le vent, la colombe, le souffle, le feu, l'onction d'huile… ce ne sont que des images qui nous renvoie vers d'autres réalités. On ne peut enfermer l'Esprit Saint dans des définitions ou des catégories…

L'Esprit Saint, je dirai qu'il est plus facile d'en vivre que d'en parler ! Bien souvent, sans même nous en rendre compte nous sommes tellement habités par lui qu'il agit en nous. Comment ? Chacun en a fait l'expérience :

• Dans la prière, par exemple, c'est lui qui nous pousse à prier. Vous me direz, "lorsque j'ai besoin d'aide, je prie naturellement". Oui bien sûr, mais c'est l'Esprit Saint qui nous met en communion, en relation, avec Dieu dans la prière.
• Dans la prière mais aussi dans les activités de tous les jours. Vous savez, quand, volontairement ou non d'ailleurs, on est poussé par quelque chose de mystérieux, à donner un sourire, un geste d'amitié, de partage, de réconciliation : "Ton Esprit travaille au cœur de chaque homme" dit une prière eucharistique.

Le Concile Vatican II a mis en valeur "L'Esprit à l'œuvre dans l'Église et dans le monde". Le Concile, nous dit que ce n'est pas uniquement dans l'Église que l'Esprit agit, mais dans le cœur de tout homme. Le baptisé-confirmé, reconnaît qu'il vit de l'Esprit de Dieu. Il peut comprendre et annoncer la Bonne Nouvelle. Dans son rôle missionnaire, il peut faire découvrir à d'autre, non baptisés, qu'ils vivent également de ce même Esprit. St Paul en a fait l'expérience avant nous !

Continuons à vivre de l'Esprit d'Amour qui unissait Jésus à son Père, Esprit de patience quand les choses ne vont pas assez vite, Esprit de douceur quand la fatigue ou l'énervement prennent le dessus, Esprit de force qui fait avancer lorsque que l'on regarde trop en arrière, Esprit de charité qui transforme notre regard sur les autres…

L'Esprit de Dieu est à l'œuvre aujourd'hui encore dans notre monde ! Savons-nous le voir et nous en réjouir ?

Buxeuil dont le nom viendrait de "buis", connut un peuplement précoce, attesté par les épées et les haches de l'époque gallo-romaine découvertes au lieu-dit de Lilette. Près de Vaugibault, on découvre une voie romaine bien conservée. Tout près, un oratoire en ruine, Notre-Dame de Vaugibault, marque l'emplacement d'un monastère disparu, où l'on venait en procession autrefois.

Ce petit village fut la terre natale de deux personnalités. D'abord, en 1867, naquit René Boylesve qui fut élu à l'Académie Française. Ses romans prirent souvent pour cadre notre région. Le 4 juin 1881, naquit J-Baptiste Chevrier qui devint célèbre sous le nom de René de Buxeuil dans les cabarets de Montmartre comme compositeur de chansons.

Église Saint-Pierre de BUXEUIL

Ce sont très probablement les seigneurs de Buxeuil qui ont fait ériger, sur leur fief, à côté de leur château, l'église Saint-Pierre-ès-liens, datée, du moins pour la nef, du 11^ème siècle.

Peu à peu, un bourg s'est constitué tout autour, donnant ainsi naissance à la paroisse de Buxeuil. Des agrandissements se sont vite révélés nécessaires, la population augmentant, et l'imposant clocher est apparu au 13è s., rappelant à tous, nobles ou manants, par sa taille et par le son de ses cloches, la présence de Dieu parmi les hommes et le devoir de chaque chrétien.

La tour du clocher, quadrangulaire, repose sur un énorme pilier obstruant une partie de la nef, et contenait, jusqu'à la Révolution, trois cloches, fondues plus tard, mais dont la moyenne dénommée "Barbe" survécut jusqu'en 1817.

Puis, au 14è s., pour compléter l'édifice, est ajoutée une flèche. Quatre croix de fer, aujourd'hui disparues, ornaient alors l'entablement carré, et une cinquième surmontée d'un coq girouette portait à 34m66 la hauteur totale de ce géant de pierre ! (On se souvient d'un jour de janvier 1994 où le père Colaisseau accompagné de M. le Maire, des architectes, des tailleurs de pierre et de M. Musseau, se hissa jusqu'au sommet pour la bénédiction du nouveau coq !)

Au 15^ème s. l'église s'est étoffée : un chœur, puis une chapelle seigneuriale voûtée construite par Jean de Chergé, placée bien sûr sous le vocable de Saint Jean ; pour leur commodité, les seigneurs ont fait percer une porte privée (murée par la suite) dans le mur septentrional de la nef afin de passer directement de leur jardin attenant, à l'église...

Placée sur les berges, l'église, ainsi que le château voisin, subit de nombreuses crues comme l'attestent les registres paroissiaux et les échelles gravées sur ses propres flancs. Maintes fois, elle a été livrée à l'assaut des flots de la Creuse en folie, semblable à une gabarre sur la rivière, ces drôles de bateaux à fond plat que des hommes en témoignage ont représentés sur ses murs.

Voyant leur bourg fréquemment inondé, les seigneurs de Buxeuil ont encouragé très tôt l'expansion, certes éloignée, d'un faubourg situé en face de La Haye: "Le Bout-du-Pont-La-Haye" rapidement pourvu d'une chapelle (Saint-Jacques). Celle-ci fait alors relais avec Saint-Pierre-ès-liens, le curé y célébrant régulièrement la messe.